Pour Jean Baubérot-Vincent, le philosophe Pierre Hayat véhicule des contre-vérités historiques en défendant avec vigueur la loi de 2004 sur la laïcité tout en tentant de lier cette dernière aux lois de 1905 (séparation des Églises et de l’État) et de 1882 (séparation des Églises et de l’école publique).
Avec son regard d’historien, il critique la tendance actuelle à déformer l’héritage de la laïcité pour justifier des positions contemporaines. Le risque de ces contres vérités présentes dans le débat public est de finir par s’imposer comme des vérités alternatives.
Face à ces interprétations erronées, Jean Baubérot-Vincent s’efforce de rétablir certains faits historiques, notamment sur le Concordat de 1801, les débats autour de la loi de 1905, et l’inclusion essentielle des dimensions collectives dans la liberté religieuse.