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Laïcité et médias

Publié le 01/10/2025 par Vigie de la Laïcité
Avec Lauren Bakir, Anne Lancien

Publié le 01/10/2025
Par Vigie de la Laïcité
Avec Lauren Bakir, Anne Lancien

Le traitement médiatique du fait religieux n’a fait l’objet que de peu d’analyses scientifiques (Bréchon & Willaime, 2000 ; Lancien & Levy, 2023) ; les travaux consacrés à l’articulation entre médias et laïcité sont encore plus rares (Charaudeau, 2015). Cet article propose de combler partiellement cette lacune. Il analyse le traitement médiatique de la laïcité de trois journaux aux lignes éditoriales diverses : Le Figaro, Le Monde et Libération. Selon les données publiées par l’ACPM, qui mesure les audiences tous supports confondus, ces trois journaux réunissent respectivement 24,8 millions, 20,3 millions et 11,4 millions de lecteurs mensuels. Notre corpus porte sur 86 articles, publiés entre août 2023 et août 2025, comprenant le terme de « laïcité » dans leur titre ou leur chapeau introductif. 38 d’entre eux ont été publiés par Le Figaro, 41 par Le Monde, et 9 par Libération (corpus obtenu via la base de données Europresse). L’analyse de ce corpus révèle un traitement différencié de la laïcité selon la ligne éditoriale des médias. Avant d’éclairer les spécificités de chacun des journaux, il convient néanmoins de souligner certaines caractéristiques communes de la couverture médiatique de la laïcité.

Dans une étude de 2022 menée par l’institut Harris, les journalistes sollicités évoquent la crainte d’erreurs d’analyse sur les questions en lien avec le religieux, sujet de plus en plus politisé, conflictuel, rendant très difficile un traitement suffisamment nuancé au regard du temps et des ressources disponibles. Notre corpus tend à confirmer ces difficultés s’agissant du traitement médiatique de la laïcité : les articles qui en proposent une analyse rigoureuse sont rares, de même que les explications juridiques – les textes de loi étant généralement cités sans que leur contenu ne soit précisément évoqué. Des adjectifs peuvent être accolés au substantif (laïcité d’inclusion, laïcité ouverte, laïcité d’assimilation, laïcité autoritaire, laïcité universaliste, etc.), comme si le principe manquait de clarté en lui-même et qu’il était nécessaire de le préciser par un qualitatif. La couverture médiatique de la laïcité fait apparaitre deux conceptions du principe : l’une dite « libérale », favorable à l’expression du religieux dans les limites classiques fixées par les textes fondamentaux ; l’autre que l’on pourrait qualifier d’« illibérale » (Portier, 2021), approche moins inclusive et qui soutient cette fois l’invisibilisation du religieux.

Autre constat : les articles qui traitent de la laïcité évoquent majoritairement celle-ci en contexte scolaire et/ou en lien avec le port des signes religieux. Si c’est effectivement ce qui a occupé la sphère politique ces dernières décennies, la presse pourrait néanmoins proposer d’autres regards sur ce principe. Quelques rares exemples peuvent être relevés : un article sur la laïcité dans l’armée est par exemple proposé par Le Monde, la célébration d’Hanoukka à l’Elysée est traitée par les trois journaux étudiés, la question de la statue Saint-Michel est évoquée par Le Figaro (29 août 2023).

Sur l’ensemble du corpus, on note par ailleurs que la laïcité est davantage associée à l’islam, puis au catholicisme, qu’aux autres religions ou confessions : 324 occurrences font référence à l’islam (ou à islamisme, islamique, musulmans, etc.), 140 concernent le catholicisme (catholique, catholicisme, etc.) ; le protestantisme n’est évoqué qu’à 11 reprises (protestantisme, évangélisme, pentecôtisme, etc.) ; le judaïsme fait l’objet de 49 occurrences (judaïsme, juif, etc.), principalement dans le cadre du traitement médiatique de la célébration d’Hanoukka à l’Elysée.

Enfin, les amalgames et simplifications sont fréquents : la laïcité est souvent associée à des problématiques diverses comme la liberté d’expression, l’islamisme, ou encore les attentats. Cela accroit la confusion autour de cette notion et n’aide pas à clarifier le débat au sein de la société française. Certains dispositifs sont en outre cités sans jamais être questionnés. C’est le cas des signalements des « atteintes à la laïcité » à l’école publique : ils font l’objet de nombreux articles sans jamais que ce dispositif ne soit questionné ou mis à distance (Laborde, 2022 ; Ferhat, 2024).

 

Des spécificités apparaissent selon la ligne éditoriale de chaque journal : Le Monde s’appuie plus que les deux autres quotidiens sur l’expertise de chercheurs ; le journal relaie davantage les différentes conceptions de la laïcité défendues par la gauche et la droite de l’échiquier politique. Libération et Le Figaro ont quant à eux une lecture politique marquée de la laïcité – véhiculant des conceptions partiales et non sa réalité juridique. Une différence de taille se dessine toutefois entre les deux quotidiens : les articles de Libération sont bien moins fréquents et comportent de nombreux angles morts, tandis que les articles du Figaro dessinent une conception de la laïcité qui s’inscrit dans l’histoire chrétienne de la France, et créent des amalgames en opérant des liens de causalité relevant de sophismes, liant laïcité et islam, laïcité et islamisme, enfin laïcité et enjeux sécuritaires.

Le quotidien Le Monde est celui qui propose le plus de titres ou de chapeaux évoquant la laïcité. La majorité des articles dédiés à la thématique relève d’entretiens, de tribunes, de recension d’ouvrage, de chroniques. Ce choix permet au journal de solliciter et de laisser la parole à des spécialistes de la laïcité ; il facilite la défense d’opinions qui n’engagent pas directement le quotidien. Les experts sollicités défendent une vision libérale de la laïcité plus qu’une approche favorable à l’invisibilisation du religieux. Jean Baubérot-Vincent est ainsi sollicité pour des entretiens en 2024 et 2025 ; il est présenté dans un autre article comme une « figure de la laïcité d’inclusion » (9 mars 2024). Autre exemple : Rita Hermon-Bellot, sollicitée en 2025, évoque le danger des amalgames, les simplifications hâtives tout en mettant en avant la pluralité interne à chaque religion. Le philosophe Jean-Fabien Spitz souligne quant à lui que l’interdiction des signes religieux à l’école contredit la laïcité (18 avril 2024). En outre, le quotidien insiste particulièrement sur les tensions que soulève ce principe au sein de la société, alimentant quelque peu celles-ci. Les titres sélectionnés sont éloquents : « notre laïcité tient dans une ligne de crête », « les discordes intellectuelles de la décennie post-“Charlie” », « la mort du pape ravive les débats sur la laïcité », « depuis “Charlie”, les tourments de la gauche », « les professeurs d’histoire face aux tensions de la société », « une seule laïcité, ou plusieurs ? », etc. Le quotidien ne se veut pas alarmiste pour autant. Il tente de proposer une lecture distanciée des polémiques, d’une part en publiant des analyses sur le temps long (présentant par exemple une généalogie de la question des signes religieux à l’école, évoquant « les sources religieuses de la laïcité », questionnant également ses interlocuteurs sur l’historique du principe) ; d’autre part en proposant un regard nuancé sur une thématique régulièrement instrumentalisée. Au sujet du rapport sur les « Frères musulmans et islamisme politique en France » (mai 2025), le quotidien souligne le paradoxe provoqué par sa publication, plutôt que d’adopter la ligne défendue par les autorités : « le gouvernement crie au loup alors que le rapport documente avec des éléments factuels la perte d’influence des Frères musulmans en France » (30 mai 2025). Au sujet des tensions sur le port des signes religieux à l’école, Pierre Merle, sollicité par le journal, rappelle que leur interdiction ne concerne que les établissements publics (environ 80% des élèves). Le Monde relaie enfin, toujours dans cette perspective de lecture nuancée du principe, une enquête publiée par Charles Mercier et Philippe Portier, montrant que les jeunes générations défendent une laïcité bien plus tolérante que celle de leurs aînés (2 décembre 2023).

Le quotidien dénonce ponctuellement l’instrumentalisation du principe. La loi de 1905 est ainsi régulièrement évoquée par diverses personnalités politiques comme garantie de l’invisibilisation du religieux. Le journal se démarque de cette lecture et rappelle à ce titre les finalités du texte et le contexte de son adoption : « la loi de 1905 était loin de constituer une mise au pas des religions par la République » (19 mars 2024), « la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat était un texte de compromis » (9 mars 2024). De même, Le Monde cite à plusieurs reprises le contenu de l’article 1 de ce texte : la République « assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes » (huit articles concernés). Enfin, le quotidien ouvre ses colonnes à des personnalités qui dénoncent l’instrumentalisation du principe. Le journal publie ainsi le 28 mai 2025 une tribune de Nicolas Cadène intitulée « Certains responsables politiques démagogiques marchent main dans la main avec l’islamisme », dans lequel l’ancien rapporteur de l’Observatoire de la laïcité alerte sur la désinformation orchestrée politiquement et médiatiquement, et dont ce principe ferait l’objet.

La définition de la laïcité demeure malgré tout peu approfondie, même dans les articles plus analytiques (rubrique « France », le plus souvent co-écrits par plusieurs journalistes) ; si le contenu de ce principe est précisé par des propos de chercheurs ou de personnalités politiques, il est le plus souvent relayé sans lecture critique proposée aux abonnés.

 

Le journal Libération n’a proposé en deux ans que neuf articles comprenant le mot laïcité dans leur titre ou chapeau introductif – un seul de janvier à août 2025. Ce chiffre particulièrement faible ne signifie pas que la thématique n’a pas été traitée dans le contenu d’autres articles du quotidien ; le terme n’est cependant pas considéré comme un facteur de mobilisation des lecteurs par la rédaction.
Ce constat ne vient pas tant confirmer l’appropriation de la thématique par la droite ou l’extrême de l’échiquier politique, observé par ailleurs ; il met surtout en lumière le renoncement de la gauche à s’emparer de celle-ci. On peine à croire que la laïcité constituait un marqueur de l’identité de la gauche avant 1989 (Baubérot, 2024, 117). Libération le confirme d’ailleurs dans un entretien avec la professeure de droit Stéphanie Hennette-Vauchez (16 décembre 2023) : « Alors qu’elle a longtemps été portée par la gauche, la laïcité est devenue l’apanage de la droite ». On retrouve néanmoins les composantes de cette identité laïque dans le contenu de certains articles proposés par le quotidien : deux d’entre eux évoquent l’enseignement catholique (questions de l’éducation sexuelle et d’une conférence de Mgr Rey à laquelle les enseignants des établissements confessionnels du Var doivent assister), un troisième revient sur l’héritage de Jean Jaurès, un dernier dénonce la mise en berne des drapeaux français lors du décès du pape François.

A l’inverse, la question de l’islam, source de division au sein de la gauche depuis 1989 (Lancien, à paraître), est peu mentionnée dans les articles de Libération présents dans notre corpus. Elle ne fait pas l’objet d’article de fond, cependant la ligne éditoriale du journal peut être mise en avant dans le chapeau introductif d’analyses consacrées plus largement à la laïcité. A titre d’illustration, les journalistes résument ainsi l’entretien avec S. Hennette-Vauchez : « Au coeur du principe de laïcité, la neutralité s’est peu à peu étendue aux individus au point de restreindre leur liberté religieuse, et de renforcer un repli communautaire à force de stigmatisations ». Le quotidien dénonce enfin l’articulation opérée par la droite entre laïcité et identité nationale, afin d’« exclure une partie de la population, celle qui n’est pas d’origine chrétienne » dans un éditorial rédigé par Thomas Legrand (24 avril 2025).

 

Le journal Le Figaro traite de la laïcité à travers les rubriques « Société », « Opinions » et « Débats », ce qui traduit une approche majoritairement politique de la notion. La laïcité est appréhendée de façon alarmiste : de nombreux articles évoquent les atteintes à la laïcité, une laïcité en danger qui ferait l’objet de « tentatives de contournement régulières » (14 mars 2023), et de nombreux débats autour du voile dans le sport glissent vers l’idée que les clubs sportifs constitueraient des « terrains de conquête d’une contre-société » ou d’une société « charia compatible » (21 mars 2025). Outre cette approche alarmiste du sujet, le Figaro a une lecture de la laïcité qui répond à une ligne éditoriale très marquée politiquement : l’ensemble des articles publiés ces deux dernières années participent en effet à donner un sens, une interprétation spécifique de la laïcité à travers trois caractéristiques. D’une part, et de façon prédominante, les articles regroupés sous le thème « laïcité » abordent en réalité une variété de sujets qui excèdent largement ce principe. La laïcité est associée, de façon diffuse, à des enjeux tels que l’immigration, le communautarisme, la liberté d’expression ou encore les attentats. C’est l’islamisme qui demeure la référence la plus récurrente. Pour prendre un exemple particulièrement explicite, un même article peut ainsi passer des « référents laïcité citoyenneté » instaurés par la Protection judiciaire de la jeunesse en 2015 aux « signaux précoces de radicalisation » puis aux menus halal, au port du voile, aux foyers considérés comme « espaces de prosélytisme », jusqu’au trafic de drogue ou au terrorisme. C’est parce que les foyers échapperaient « aux contraintes de la laïcité » qu’ils ouvriraient « la voie à l’influence des organisations islamistes » (2 juin 2025). Le lien entre laïcité et islamisme est également omniprésent dans les articles relatifs à l’école, lieu où les atteintes à la laïcité sont évoquées par le prisme des abayas, puis des « provocations verbales », des « suspicions de prosélytisme » ou encore de l’assassinat de Samuel Paty par un terroriste islamiste (25 août 2023). De façon sous-jacente, la laïcité est également traitée en lien avec l’immigration, ce qui consiste à viser l’islam comme religion étrangère – parfois même traitée par le prisme de la démographie (14 mars 2024). D’autre part, les articles du Figaro remettent en cause les décisions de justice relatives au culte catholique. La laïcité est ainsi présentée comme « dévoyée » s’agissant du démontage de la statue Saint-Michel (29 août 2023). Certains articles adoptent un discours méprisant à l’égard des associations à l’origine de requêtes relatives au retrait d’une crèche de Noël d’un hôtel de ville : « cramponnés à leurs recueils des grands arrêts de la jurisprudence administrative, les juristes tatillons de la Libre pensée ou de la Ligue des droits de l’Homme auront beau jeu d’ânonner que tout ceci est illégal (…) ». Cette remise en cause du droit en vigueur est complété par un recours au registre majoritaire : « le maire a juridiquement tort mais il est politiquement majoritaire » (30 déc. 2024). D’autres articles s’inscrivent dans une approche positive de la laïcité s’agissant de la visite du Pape en Corse, qualifiant ainsi la laïcité de très « tranquille, inclusive, vécue au quotidien de façon apaisée et naturelle » (14 déc. 2024). La laïcité corse est appréhendée à travers la voix du Pape, qui a du mal à comprendre cette laïcité «  qui voudrait enfermer les religions dans leurs cénacles » alors que sur l’île, la présence de l’Église et du christianisme « se vit avec évidence et bienveillance » (25 nov. 2024). Enfin, sur le terrain juridique, le Figaro adopte une ligne éditoriale très favorable aux législations d’interdiction des signes religieux, à l’école ou dans le sport. La loi du 15 mars 2004 et la note de service de septembre 2023 relative à l’interdiction des abayas sont présentées comme des incarnations de la laïcité. Deux articles vont jusqu’à évoquer l’amélioration des résultats des jeunes filles musulmanes après la loi de 2004 (21 mars 2025). Par ailleurs, et en dépit des inexactitudes juridiques de telles affirmations, la laïcité est définie comme impliquant une discrétion ; certaines tribunes avançant l’idée de redéfinir la loi de 1905 pour l’étendre à la sphère privée (28 mars 2025). La même rhétorique est adoptée s’agissant de l’extension du « domaine » de la loi de 1905 au sport (22 mars 2025) – ce qui n’a aucun sens juridiquement. Soulignons que le Figaro est par ailleurs le journal qui recourt le plus fréquemment aux sondages. Les statistiques sélectionnées dans les articles – non contextualisées et proposées sans analyse critique – confortent une lecture politique de la laïcité, indiquant qu’une grande proportion de Français est favorable à l’interdiction du voile dans le sport (21 mars 2025) ou à l’école (14 mars 2024). Un sondage va jusqu’à noter que « 64% estime que la laïcité est bafouée dans l’espace public » (14 mars 2024), ce qui n’a, là encore, aucun sens juridiquement.

 

Le traitement médiatique de la laïcité est lacunaire. Si cette notion fait l’objet de nombreuses déclarations politiques et tentatives de redéfinitions dans le débat public, elle demeure également un principe juridique. Dès lors, sa compréhension devrait être claire et accessible pour celles et ceux qui s’informent à travers la presse. Or, la couverture médiatique actuelle participe au contraire à la confusion, remplaçant progressivement ce principe juridique par un recours aux valeurs (Bakir, 2019), lesquelles varient nécessairement selon les courants politiques. Pour que les citoyens puissent faire des choix éclairés concernant les différentes tendances politiques de la laïcité, il conviendrait en premier lieu qu’ils disposent d’une connaissance minimale de la législation et de ses fondements libéraux. La presse écrite ne permet pas de leur fournir cette information.

 

Après s’être intéressée au décalage entre traitement médiatique et appréhension juridique des restrictions de la liberté de religion, Lauren Bakir a travaillé sur la laïcité axiologique et le recours récurrent aux « valeurs de la République » (à paraitre) dans la régulation du religieux. Elle porte également une attention particulière aux limites de la liberté d’expression s’agissant des propos dirigés contre des personnes en raison de leur religion.

Anne Lancien est quant à elle spécialiste de la socio-histoire de la laïcité. Outre l’étude des mouvements laïques, son travail porte sur le traitement médiatique des faits religieux et sur les différentes lectures de la laïcité proposée par les médias. Elle est notamment intervenue à l’Assemblée nationale sur cette thématique dans le cadre du colloque de l’Institut des Hautes Etudes du Monde religieux (mai 2025).

 

Références

Bakir, Lauren, « Les ‘valeurs de la République’ comme nouvelle configuration des rapports de l’Etat aux croyants (musulmans) », in Dolmaire, Camille, Charbonnel, David, (dir.), Réflexions juridiques sur l’islam et les services publics, PUS, à paraître. 

Bakir, Lauren, « Réflexions autour de la laïcité axiologique », Revue du droit des religions, 8, 2019, pp. 137-154.

Baubérot, Jean, Histoire de la laïcité en France, Paris, PUF, 2024.

Bréchon, Pierre et Willaime, Jean-Paul (dir.), Médias et religions en miroir, PUF, 2000.

Charaudeau, Patrick, La laïcité dans l’arène médiatique. Cartographie d’une controverse sociale, INA éditions, 2015.

Ferhat, Ismail, « Recenser les atteintes à la laïcité scolaire. Une politique publique du religieusement inacceptable ? », Éducation et Sociétés, 2024, 1(57), 2024, pp.71-87.

Laborde, Vanille, « Jouer le jeu de la laïcité : les réappropriations des dispositifs laïques par les cadres scolaires français », Sociologie et sociétés, 54 (1), 2022, pp. 137–165.

Lancien Anne, « Évolution du monde laïque français depuis 1990 », dans Fath, Sébastien, Portier, Philippe, Schreiber, Jean-François et alii., Religions et laïcité, une comparaison franco-belge, 1990-2020, PUR, à paraître.

Lancien, Anne et Levy, Anaël (dir.), Faits religieux et médias, PUR, 2023.

Portier, Philippe, « Le tournant illibéral de la laïcité française »,  Le Grand Continent, 21 février 2021. [En ligne] https://legrandcontinent.eu/fr/2021/02/21/le-tournant-illiberal-de-la-laicite-francaise/.

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